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L'échange se situe entre 5:30 et 8:45

Paule (de Paris): « Je crois que le problème du monde c'est la surpopulation: on continue de payer les gens pour faire des enfants alors qu'on devait les payer pour ne pas en faire ». L'auditrice fait ensuite référence à Claude Allègre et exprime des doutes sur l'origine anthropique du changement climatique.

Cohn-Bendit: « Sur la population, le problème c'est d'organiser le monde tel qu'il est. (...) Je crois que si on augmente le niveau de vie des êtres humains de par la planète nous aurons une natalité en baisse: ça c'est la bonne réponse ».

Bernard Guetta (chroniqueur de France Inter): « Oui il est vrai que dans l'histoire le climat a toujours changé, c'est exact le Groenland s'appelait le Greenland il y a 1000 ans. A cause de la surpopulation dont vous soulignez l'importance Madame, aujourd'hui il serait beaucoup plus difficile au monde de s'adapter au changement de climat et donc nous devons faire entrer cette donnée dans le computer ».

Il est clair que les débats initiés à la suite du raport de l'ONU ont déjà porté quelques fruits puisque, d'une certaine façon, Cohn-Bendit lui-même "souhaite la baisse de la natalité". Quant à Bernard Guetta, nous avions déjà souligné sur ce site son grand intérêt pour la question.

 

Commentaires  

 
#4 Niveau de vie 19-11-2012 10:18
L'augmentation du niveau de vie des pauvres c'est possible dans la mesure ou nous pensons que les pauvres passent un temps fou à faire des enfants et les riches à bosser. Mais d'autre part nous pouvons juste sensibiliser les pauvres sur le fait que faire de nombreux enfants sans moyens de bords c'est empirer la pauvreté...
M Cohn Bendit oublie le fait que le lit du pauvre est fertile et peu importe le niveau de vie qu'on lui donnera, il ne perdra point les vieilles manières.
 
 
#3 Non ! 08-01-2010 19:57
Non !
Non Vivian, pas cela !

Mon engagement contre un excès de natalité à pour objet l'exact contraire de ce que vous laissez entendre de mes intentions. C'est justement pour éviter que trop d'hommes ne meurent et ne souffrent parce que nous allons épuiser la planète que je souhaite que nous nous reproduisions un peu moins.

Si je pense qu'une augmentation forte du revenu n'est pas la seule solution pour limiter la natalité, c'est une analyse que vous pouvez ne pas partager mais qui n'indique en rien que je souhaite la pauvreté aux africains ou à quiconque.

J'ajoute, et vous le savez bien, que l'extension de notre mode de vie à l'Afrique est tout simplement physiquement impossible et cela le sera d'autant que ce continent sera plus densément peuplé.

Quant à la politique de M. Sarkosy je ne l'ai évoquée en rien, elle n'était pas l'objet de mon message
Sincèrement
 
 
#2 niveau de vie 06-01-2010 15:11
En augmentant le niveau de vie des plus pauvres, on ne les rend pas "riches" pour autant:on procure le confort nécessaire à une éducation, une culture, un accès aux formations éco-responsables;
Sinon le point de vue de Mr Barthès consiste à laisser crever ceux que nous avons déjà mis dans la misère en les spoliant de leurs ressources, et à approuver la politique de Mr Sarkosy en matière de baisse des revenus des salariés, qui de ce fait seront encore loin d'être aussi pauvres que les Africains, Mexicains etc, mais dont l'addiction à la surconsommation poussera à certaines extrémités plus que regrettables.
Je suis fatiguée de tous ces gens qui ont fait moult gosses il y a trente ans, et qui maintenant donnent des leçons au hasard,quand il y a trente ans, par conscience, je renonçais à l'enfantement.

Mr Cohn Bendit n'oublie rien, mais il sait que nous sommes beaucoup plus prompts à oublier nos incohérences et à vilipender le voisin, qu'à réviser nos points de vues.
 
 
#1 Bravo Madame, vous avez raison. 18-12-2009 10:00
Cet argument de l'augmentation du niveau de vie pour faire baisser la natalité est utilisé a foison.
M. Daniel Cohn Bendit oublie simplement que rendre riches (et donc gros consommateurs) 7 et bientôt 9 milliards de personnes est physiquement impossible dans un monde fini.
Il faut réhabiliter l'histoire à l'école et la physique chez les leaders politiques

En 1968, nous étions presque moitié moins, le temps a passé M Cohn Bendit et aujourd'hui les problèmes sont conséquemement deux fois plus graves.
 

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