Politique familiale : l'OCDE souligne les efforts et les résultats français

C'est à tort que l'OCDE salue la politique familiale française, comme l'écrit aussi Le Figaro dans son article consacré au sujet.

En effet, d'une part, la France métropolitaine a une population qui croît déjà de 350.000 personnes par an (une ville de la taille de Nice !), ce qui n'est pas raisonnable sur le long terme et donc il n'est plus besoin de "booster" notre natalité. D'autre part, il faut savoir que l'application de cette politique familiale a un effet désastreux dans certains de nos départements d'outre-mer, comme par exemple en Guyane et à La Réunion où les intéressé(e)s eux-mêmes parlent ouvertement
« d'allocation braguette »...
Pour ce qui est de la Guyane, le taux de natalité (plus de 3 enfants par femme en moyenne) est le plus élevé de toute l'Amérique latine, plaçant la France au rang des nations qui n'ont pas encore achevé leur "transition démographique" ! Concernant La Réunion, l'île est (du point de vue d'un grand nombre de réunionnais eux-mêmes) déjà largement surpeuplée et dans le même temps, un grand nombre de jeunes filles décident de devenir mères de famille à défaut de trouver un emploi et ce du fait du "salaire" qu'elles vont alors percevoir, et ce dès le premier enfant (ce qui n'est pas le cas en métropole où les allocations familiales démarrent au deuxième).
Maintenant, dans le cadre plus général de surpopulation mondiale auquel nous sommes confrontés, une véritable Démographie Responsable devrait proscrire toute aide à la procréation au delà de 2 enfants, où que ce soit. Ce rapport de l'OCDE* fait donc la promotion d'une politique qui ne rend pas service à l'humanité sur le long terme.


*Organisation de coopération et de développement économique