Al Gore propose de faire moins d'enfants pour réduire la pollution

Traduction de l'article publié le 21 juin dernier par le journal américain The Daily Caller :

Le débat sur le réchauffement climatique a toujours été un sujet sensible quel que soit le point de vue. Aussi, quand le plus célèbre activiste du réchauffement climatique nous parle de démographie et nous dit en quoi cela constitue un choix de société, il serait peut-être bon d’en prendre bonne note.

Lors d’une intervention lundi à New York l’ancien vice-Président Al Gore (1), connu pour son activisme sur la question du réchauffement climatique, évoqua la question de la démographie et de ce qui pouvait être fait pour la contrôler afin de limiter la pollution. Il fit quelques suggestions sur une politique en faveur des femmes en vue de la stabilisation de la croissance de la population (2).

Parmi les solutions envisagées on retrouve l’idée d’utiliser de nouvelles technologies (afin de limiter la pollution), de stabiliser la population et l’une des principales manières d’y arriver est de donner plus de pouvoir aux femmes et de favoriser l’éducation des jeunes filles.


La déclaration d'Al Gore :

« Pour réduire la pollution, une des choses que nous pourrions faire est de changer les technologies, ainsi que stabiliser la population et l'un des principaux moyens pour y parvenir est de responsabiliser et d'éduquer les filles et les femmes. Vous devez avoir partout la possibilité de gérer la fécondité pour que les femmes puissent choisir combien d'enfants elles veulent avoir et avec quelle fréquence (espacement des naissances).

Il faut augmenter le taux de survie des enfants afin que les parents se sentent à l'aise avec les petites familles et le plus important, il faut éduquer les filles et donner le pouvoir aux femmes et ça c'est le levier le plus puissant et quand cela se produit, alors la population commence à se stabiliser et les sociétés commencent à faire de meilleurs choix, plus équilibrés.»

(1) Vice-président des États-Unis (1993-2001) sous Bill Clinton, prix Nobel de la paix (avec le GIEC) en 2007, "premier rôle" du documentaire écologiste Une vérité qui dérange

(2) Stricto sensu la croissance de la population étant déjà stabilisée (+ 80 millions de personnes par an depuis plusieurs années) on peut penser qu'il s'agit simplement d'évoquer la stabilisation de la population