Conférence sur la santé maternelle à Washington : « Women Deliver – 2010 »



La conférence a réuni plus de 3 500 participants venus de 140 pays en vue d’élaborer des solutions pour réduire les taux de mortalité chez les femmes dans les pays en développement.
En ouverture de cette rencontre, le chef de l’ONU, Ban Ki-moon, a plaidé en faveur de l'amélioration de la santé des femmes enceintes, des jeunes mères et des enfants dans le monde.
Dans un discours pré-enregistré, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a rappelé que la question de la santé maternelle et infantile sera abordée lors du prochain G8 et a promis une plus grande implication des États-Unis en la matière.
La fondation Gates a déclaré, quant à elle, qu’elle allait investir 1,5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.

Des tables rondes ont été organisées sur les thématiques suivantes : améliorer l'accès à la contraception réversible de longue durée dans le monde entier, éliminer les inégalités d’accès au planning familial, autonomiser les jeunes femmes, améliorer les services et leur accès ou encore prévenir l'hémorragie du post-partum.

Dans une déclaration d’engagement publiée avant la fin de la conférence, les parlementaires des différents continents ont demandé à leurs gouvernements plus de transparence dans l’allocation des ressources destinées aux femmes et aux filles. Ils se sont également engagés pour le renforcement des droits de la femme et de la jeune fille ainsi que pour la réduction des violences et la planification familiale. Notons également que lors de cette conférence, une déclaration pour un accès universel à la prévention du cancer du col de l'utérus a été publiée.

Le but est d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), notamment l’objectif 5 qui vise à réduire de 75% les décès maternels d’ici à 2015.

Alice Garnier